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La passerelle a été construite entre 1873 et 1875, elle bénéficie d’une reconnaissance au titre des monuments historiques en Autriche depuis 1923, soit la même année où est votée la loi de protection des monuments dans le pays. À l’origine, la passerelle est nommée Kreuzersteg entre 1875 et 1899, en 1912, elle est officiellement baptisée Innsteg<ref>Eppacher 1954, 12</ref>. Elle relie les deux côtés de la ville, de part et d’autre de l’Inn.
La passerelle a été construite entre 1873 et 1875, elle bénéficie d’une reconnaissance au titre des monuments historiques en Autriche depuis 1923, soit la même année où est votée la loi de protection des monuments dans le pays. À l’origine, la passerelle est nommée Kreuzersteg entre 1875 et 1899, en 1912, elle est officiellement baptisée Innsteg<ref>Eppacher 1954, 12</ref>. Elle relie les deux côtés de la ville, de part et d’autre de l’Inn.


[[File:Gedenktafel_Emile-Béthouart-Steg.jpg||thumb|Plaque commémorative en allemand]]Le 22 octobre 1998<ref>Schreiber 2019</ref>, le conseil municipal d’Innsbruck souhaite que le pont soit renommé en l’honneur de l’ancien haut-commissaire français [[Émile Béthouart]]. Le 10 juin 2003, le pont est rebaptisé lors d’une cérémonie officielle qui rassemble la maire d’Innsbruck Hilde Zach<ref>https://issuu.com/innsbruckinformiert/docs/ibkinfo_a02_2011_gesamt</ref>, le gouverneur du Tyrol Herwig van Staa<ref>https://www.coe.int/t/congress/Sessions/source/Elections/CV-staa_fr.pdf</ref>, des commandos militaires du Tyrol, l’administrateur diocésain Ernst Jäger, la surintendante protestante Luise Müller et le doyen catholique militaire Werner Seifert, ainsi que des compagnies militaires tyroliens. Du côté français, étaient présents lors de l’inauguration le conseiller diplomatique de la République française à Innsbruck Marc Plum, le commandant de l’École militaire Saint-Cyr Nicolas Kotchine, avec 200 élèves-cadets<ref>Andreaus 2003, 5</ref>. Une plaque commémorative est posée du côté est du pont, portant l’inscription « ''Als Sieger gekommen / Als Beschützer geblieben / Als Freund in die Heimat zurückgekehrt'' ». La passerelle, comme le [[Befreiungsdenkmal|monument à la libération d’Innsbruck]], matérialise dans l’espace urbain d’Innsbruck les traces de la présence française durant l’après-guerre.
[[File:Gedenktafel_Emile-Béthouart-Steg.jpg||thumb|Plaque commémorative en allemand]]Le 22 octobre 1998<ref>Schreiber 2019</ref>, le conseil municipal d’Innsbruck souhaite que le pont soit renommé en l’honneur de l’ancien haut-commissaire français [[Antoine Émile Béthouart]]. Le 10 juin 2003, le pont est rebaptisé lors d’une cérémonie officielle qui rassemble la maire d’Innsbruck Hilde Zach<ref>https://issuu.com/innsbruckinformiert/docs/ibkinfo_a02_2011_gesamt</ref>, le gouverneur du Tyrol Herwig van Staa<ref>https://www.coe.int/t/congress/Sessions/source/Elections/CV-staa_fr.pdf</ref>, des commandos militaires du Tyrol, l’administrateur diocésain Ernst Jäger, la surintendante protestante Luise Müller et le doyen catholique militaire Werner Seifert, ainsi que des compagnies militaires tyroliens. Du côté français, étaient présents lors de l’inauguration le conseiller diplomatique de la République française à Innsbruck Marc Plum, le commandant de l’École militaire Saint-Cyr Nicolas Kotchine, avec 200 élèves-cadets<ref>Andreaus 2003, 5</ref>. Une plaque commémorative est posée du côté est du pont, portant l’inscription « ''Als Sieger gekommen / Als Beschützer geblieben / Als Freund in die Heimat zurückgekehrt'' ». La passerelle, comme le [[Befreiungsdenkmal|monument à la libération d’Innsbruck]], matérialise dans l’espace urbain d’Innsbruck les traces de la présence française durant l’après-guerre.


[[File:Gedenktafel_frz.jpeg||thumb|Plaque commémorative en français (2024)]] Le 18 mars 2024, lors d’une cérémonie en hommage à Émile Béthouart, une plaque a été inaugurée sur la passerelle en présence de sa petite-fille, Valérie Béthouart Dolique<ref>Obertimpfler 2024</ref>, du maire d’Innsbruck Georg Willi<ref>https://www.parlament.gv.at/person/83104</ref>, de la vice-présidente du parlement tyrolien Sophia Kircher, de l’ancien gouverneur du Tyrol Herwig van Staa, de la consule honoraire de France à Innsbruck Andrea Pegger<ref>https://at.ambafrance.org/Agence-consulaire-de-France-a,718</ref> et de son mari Franz Pegger<ref>http://franco-tyrolien.at/wordpress/verein/vorstand/</ref>, président de l’[[Institut français d'Innsbruck|Institut franco-tyrolien d’Innsbruck]], de l'ancien consul honoraire Ivo Greiter, du directeur de l’école HAK Jochen Hois et du proviseur du lycée Jean Dupuy de Tarbes, Cyrille Crouade, deux établissements scolaires partenaires<ref>https://jean-dupuy.mon-ent-occitanie.fr/presentation-du-lycee/nos-labels/erasmus-/signature-convention-partenariat-68684.htm?</ref>, ainsi que des professeurs de romanistique de l’Université d’Innsbruck. De l’autre côté de la passerelle, en écho à la plaque posée en 2003, est installée une nouvelle plaque, portant la même inscription traduite en français « ''Venu en Vainqueur/ Resté en Protecteur/ Reparti en Ami dans sa Patrie'' ». La plaque en français a été réalisée par le professeur Christophe Zeni du lycée Jean Dupuy de Tarbes, sur l’initiative de la professeure de français de l’école HAK, Barbara Ditterich<ref>Wallinger 2024</ref>.
[[File:Gedenktafel_frz.jpeg||thumb|Plaque commémorative en français (2024)]] Le 18 mars 2024, lors d’une cérémonie en hommage à Émile Béthouart, une plaque a été inaugurée sur la passerelle en présence de sa petite-fille, Valérie Béthouart Dolique<ref>Obertimpfler 2024</ref>, du maire d’Innsbruck Georg Willi<ref>https://www.parlament.gv.at/person/83104</ref>, de la vice-présidente du parlement tyrolien Sophia Kircher, de l’ancien gouverneur du Tyrol Herwig van Staa, de la consule honoraire de France à Innsbruck Andrea Pegger<ref>https://at.ambafrance.org/Agence-consulaire-de-France-a,718</ref> et de son mari Franz Pegger<ref>http://franco-tyrolien.at/wordpress/verein/vorstand/</ref>, président de l’[[Institut français d'Innsbruck|Institut franco-tyrolien d’Innsbruck]], de l'ancien consul honoraire Ivo Greiter, du directeur de l’école HAK Jochen Hois et du proviseur du lycée Jean Dupuy de Tarbes, Cyrille Crouade, deux établissements scolaires partenaires<ref>https://jean-dupuy.mon-ent-occitanie.fr/presentation-du-lycee/nos-labels/erasmus-/signature-convention-partenariat-68684.htm</ref>, ainsi que des professeurs de romanistique de l’Université d’Innsbruck. De l’autre côté de la passerelle, en écho à la plaque posée en 2003, est installée une nouvelle plaque, portant la même inscription traduite en français « ''Venu en Vainqueur/ Resté en Protecteur/ Reparti en Ami dans sa Patrie'' ». La plaque en français a été réalisée par le professeur Christophe Zeni du lycée Jean Dupuy de Tarbes, sur l’initiative de la professeure de français de l’école HAK, Barbara Ditterich<ref>Wallinger 2024</ref>.


==Pierre-de-Coubertin-Weg (le chemin Pierre-de-Coubertin)==
==Pierre-de-Coubertin-Weg (le chemin Pierre-de-Coubertin)==
Ce chemin, qui mène de la Brennerstraße au stade olympique accueillant le tremplin du Bergisel, a été baptisé par décision du conseil municipal le 29 mars 2011<ref>Reinisch 2011, 21</ref>, en hommage au baron Pierre de Coubertin<ref>https://data.bnf.fr/fr/12088638/pierre_de_coubertin/</ref>,fondateur des Jeux Olympiques modernes et président du Comité International Olympique de 1896 à 1925. Innsbruck a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver de 1976, tandis que sa ville jumelée, Grenoble, les avait accueillis en 1968.
Ce chemin, qui mène de la Brennerstraße au stade olympique accueillant le tremplin du Bergisel, a été baptisé par décision du conseil municipal le 29 mars 2011<ref>Reinisch 2011, 21</ref>, en hommage au baron Pierre de Coubertin<ref>https://data.bnf.fr/fr/12088638/pierre_de_coubertin/</ref>,fondateur des Jeux Olympiques modernes et président du Comité International Olympique de 1896 à 1925. Innsbruck a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver de de 1964 et de 1976, tandis que sa ville jumelée, Grenoble, les avait accueillis en 1968.
[[File:Grenobler_Bruecke.jpg|||thumb||Pont de Grenoble à Innsbruck]]


==Grenobler-Brücke (pont de Grenoble)==
==Grenobler-Brücke (pont de Grenoble)==
[[File:Grenobler_Bruecke.jpg||230px|thumb||Pont de Grenoble à Innsbruck]]
Le pont de Grenoble se situe à l’ouest d’Innsbruck, reliant le quartier de Roßau au village olympique d’Innsbruck sur l’autre rive de l’Inn. À l’origine, le pont s’appelait le Reichenauer Brücke et fut construit entre 1973 et 1975 en prévision de l’accueil des Jeux Olympiques d’hiver de 1976<ref>Fr. 1975, 1-2</ref>. Le 29 mai 1980, le conseil municipal d’Innsbruck décide de renommer le pont, en l’honneur de Grenoble, ville avec laquelle Innsbruck est jumelée depuis 1963<ref>Gruber 1980, 4</ref>. Cette démarche connaît une réciprocité à Grenoble, où se trouve une « avenue d’Innsbruck ». Ce baptême se fait en présence du maire de Grenoble, Hubert Dubedout<ref>https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12023996x</ref>, du groupe grenoblois de danses folkloriques « La Delphinale<ref>https://www.ladelphinale.fr/</ref> », et du président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Henry Cravatte<ref>https://pace.coe.int/fr/members/742</ref>.
Le pont de Grenoble se situe à l’ouest d’Innsbruck, reliant le quartier de Roßau au village olympique d’Innsbruck sur l’autre rive de l’Inn. À l’origine, le pont s’appelait le Reichenauer Brücke et fut construit entre 1973 et 1975 en prévision de l’accueil des Jeux Olympiques d’hiver de 1976<ref>Fr. 1975, 1-2</ref>. Le 29 mai 1980, le conseil municipal d’Innsbruck décide de renommer le pont, en l’honneur de Grenoble, ville avec laquelle Innsbruck est jumelée depuis 1963<ref>Gruber 1980, 4</ref>. Cette démarche connaît une réciprocité à Grenoble, où se trouve une « avenue d’Innsbruck ». Ce baptême se fait en présence du maire de Grenoble, Hubert Dubedout<ref>https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb12023996x</ref>, du groupe grenoblois de danses folkloriques « La Delphinale<ref>https://www.ladelphinale.fr/</ref> », et du président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Henry Cravatte<ref>https://pace.coe.int/fr/members/742</ref>.


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*Justic, Josefine. ''Innsbrucker Straßennamen. Woher sie kommen und was sie bedeuten''. Innsbruck : Tyrolia-Verlag, 2012.
*Justic, Josefine. ''Innsbrucker Straßennamen. Woher sie kommen und was sie bedeuten''. Innsbruck : Tyrolia-Verlag, 2012.
*Obertimpfler, Martina. « Wer war Marie Emile Antoine Béthouart? », In: ''Mein Bezirk'', 21 mars 2024, URL: https://www.meinbezirk.at/innsbruck/c-lokales/wer-war-marie-emile-antoine-bthouart_a6593481
*Obertimpfler, Martina. « Wer war Marie Emile Antoine Béthouart? », In: ''Mein Bezirk'', 21 mars 2024, URL: https://www.meinbezirk.at/innsbruck/c-lokales/wer-war-marie-emile-antoine-bthouart_a6593481
*Reinisch, Edith.  Straßenbenennungen in den Stadtteilen Saggen und Wilten, In ''Innsbruck Informiert'', n<sup>o</sup>5, mai 2011, p. 21. URL : https://issuu.com/innsbruckinformiert/docs/heft_mai_2011
*Reinisch, Edith.  Straßenbenennungen in den Stadtteilen Saggen und Wilten, In: ''Innsbruck Informiert'', n<sup>o</sup>5, mai 2011, p. 21. URL : https://issuu.com/innsbruckinformiert/docs/heft_mai_2011
*Schreiber, Horst. ''Gedächtnislandschaft Tirol. Zeichen der Erinnerung an Widerstand, Verfolgung und Befreiung, 1938-1945''. Innsbruck : Studien-Verlag, 2019.
*Schreiber, Horst. ''Gedächtnislandschaft Tirol. Zeichen der Erinnerung an Widerstand, Verfolgung und Befreiung, 1938-1945''. Innsbruck : Studien-Verlag, 2019.
*Stadt Innsbruck. ''Straßennamen der Landeshauptstadt Innsbruck'', Referat Statistik und Berichtswesen Innsbruck, 2013.
*Stadt Innsbruck. ''Straßennamen der Landeshauptstadt Innsbruck'', Referat Statistik und Berichtswesen Innsbruck, 2013.

Dernière version du 31 janvier 2025 à 14:27

Innsbruck, capitale du Tyrol, entretient avec la France une relation particulière : c’est à Innsbruck que siège le Haut-Commissariat de la République française en Autriche durant les dix années d’occupation du pays par les puissances alliées. Par cette présence directe, les échanges culturels entre Français et Autrichiens y sont privilégiés. Capitale alpine, Innsbruck a également noué en 1963 un partenariat de jumelage avec l’autre métropole des Alpes, Grenoble. Outre leur localisation commune au cœur des Alpes, les deux villes partagent l’expérience d’avoir accueilli les Jeux Olympiques d’Hiver. De cette histoire commune, la ville garde des traces, notamment dans la toponymie de ses ponts et chaussées, qui matérialisent dans l’espace public ces liens culturels et historiques.

Émile-Béthouart-Steg (passerelle Émile Béthouart)

Passerelle Émile Béthouart

Auparavant nommée Innsteg, la passerelle Émile Béthouart a été renommée en 2003 du nom du général français, qui fut le haut-commissaire de la zone d’occupation française en Autriche entre 1946 et 1950. La passerelle a été construite entre 1873 et 1875, elle bénéficie d’une reconnaissance au titre des monuments historiques en Autriche depuis 1923, soit la même année où est votée la loi de protection des monuments dans le pays. À l’origine, la passerelle est nommée Kreuzersteg entre 1875 et 1899, en 1912, elle est officiellement baptisée Innsteg[1]. Elle relie les deux côtés de la ville, de part et d’autre de l’Inn.

Plaque commémorative en allemand

Le 22 octobre 1998[2], le conseil municipal d’Innsbruck souhaite que le pont soit renommé en l’honneur de l’ancien haut-commissaire français Antoine Émile Béthouart. Le 10 juin 2003, le pont est rebaptisé lors d’une cérémonie officielle qui rassemble la maire d’Innsbruck Hilde Zach[3], le gouverneur du Tyrol Herwig van Staa[4], des commandos militaires du Tyrol, l’administrateur diocésain Ernst Jäger, la surintendante protestante Luise Müller et le doyen catholique militaire Werner Seifert, ainsi que des compagnies militaires tyroliens. Du côté français, étaient présents lors de l’inauguration le conseiller diplomatique de la République française à Innsbruck Marc Plum, le commandant de l’École militaire Saint-Cyr Nicolas Kotchine, avec 200 élèves-cadets[5]. Une plaque commémorative est posée du côté est du pont, portant l’inscription « Als Sieger gekommen / Als Beschützer geblieben / Als Freund in die Heimat zurückgekehrt ». La passerelle, comme le monument à la libération d’Innsbruck, matérialise dans l’espace urbain d’Innsbruck les traces de la présence française durant l’après-guerre.

Plaque commémorative en français (2024)

Le 18 mars 2024, lors d’une cérémonie en hommage à Émile Béthouart, une plaque a été inaugurée sur la passerelle en présence de sa petite-fille, Valérie Béthouart Dolique[6], du maire d’Innsbruck Georg Willi[7], de la vice-présidente du parlement tyrolien Sophia Kircher, de l’ancien gouverneur du Tyrol Herwig van Staa, de la consule honoraire de France à Innsbruck Andrea Pegger[8] et de son mari Franz Pegger[9], président de l’Institut franco-tyrolien d’Innsbruck, de l'ancien consul honoraire Ivo Greiter, du directeur de l’école HAK Jochen Hois et du proviseur du lycée Jean Dupuy de Tarbes, Cyrille Crouade, deux établissements scolaires partenaires[10], ainsi que des professeurs de romanistique de l’Université d’Innsbruck. De l’autre côté de la passerelle, en écho à la plaque posée en 2003, est installée une nouvelle plaque, portant la même inscription traduite en français « Venu en Vainqueur/ Resté en Protecteur/ Reparti en Ami dans sa Patrie ». La plaque en français a été réalisée par le professeur Christophe Zeni du lycée Jean Dupuy de Tarbes, sur l’initiative de la professeure de français de l’école HAK, Barbara Ditterich[11].

Pierre-de-Coubertin-Weg (le chemin Pierre-de-Coubertin)

Ce chemin, qui mène de la Brennerstraße au stade olympique accueillant le tremplin du Bergisel, a été baptisé par décision du conseil municipal le 29 mars 2011[12], en hommage au baron Pierre de Coubertin[13],fondateur des Jeux Olympiques modernes et président du Comité International Olympique de 1896 à 1925. Innsbruck a accueilli les Jeux Olympiques d’hiver de de 1964 et de 1976, tandis que sa ville jumelée, Grenoble, les avait accueillis en 1968.

Pont de Grenoble à Innsbruck

Grenobler-Brücke (pont de Grenoble)

Le pont de Grenoble se situe à l’ouest d’Innsbruck, reliant le quartier de Roßau au village olympique d’Innsbruck sur l’autre rive de l’Inn. À l’origine, le pont s’appelait le Reichenauer Brücke et fut construit entre 1973 et 1975 en prévision de l’accueil des Jeux Olympiques d’hiver de 1976[14]. Le 29 mai 1980, le conseil municipal d’Innsbruck décide de renommer le pont, en l’honneur de Grenoble, ville avec laquelle Innsbruck est jumelée depuis 1963[15]. Cette démarche connaît une réciprocité à Grenoble, où se trouve une « avenue d’Innsbruck ». Ce baptême se fait en présence du maire de Grenoble, Hubert Dubedout[16], du groupe grenoblois de danses folkloriques « La Delphinale[17] », et du président du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe, Henry Cravatte[18].

Références et liens externes

Bibliographie

Auteur

Solène Scherer

Mise en ligne : 11/09/2024