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Le traumatisme de la défaite de 1871 et la crise économique qui touche la France depuis 1873 déplacent le besoin de revanche sur le terrain des arts industriels. L’hégémonie artistique et industrielle française chancelle, alors que l’Empire britannique et l’Empire allemand ne cessent de gagner en prestige et en parts de marché ; toutes les Expositions universelles depuis 1851, et plus particulièrement celles de Vienne en 1873 <ref>Vachon 1885, 18</ref> et de Paris en 1878 <ref>Vachon 1885, 7</ref><ref>Vachon 1899, 235-236</ref>, rendent visibles les progrès étrangers et le déclin économique et symbolique de la France<ref>Vachon, 1899, 5-9>/ref>. Alerté, le ministre des Arts Antonin Proust  diligente, fin 1881, une enquête sur la situation des ouvriers dans les industries d’art en France <ref>Vachon, 1899, 2-3</ref> ; Laurent 1993, 73-74), tandis qu’Edmond Turquet, sous-secrétaire d’État à l’instruction publique et aux Beaux-Arts, confie à Vachon six missions d’enquête sur la situation des arts industriels à travers l’Europe. Vachon inspecte scrupuleusement les formes d’organisation (institutions, associations, confréries, etc.), d’enseignement, de diffusion et de médiation (musées, ateliers, écoles) des arts industriels des différents pays. Chacun des cinq rapports d’enquête publiés par le ministère de l’Instruction est regroupé par aire géographique : le premier volume synthétise les voyages effectués en 1881 et 1885 en Autriche-Hongrie, Allemagne, Russie et Italie (1885) ; le second mène en Suisse et en Prusse rhénane (1886), le troisième en Belgique et en Hollande (1888), le quatrième en Europe du Nord (1888) ; le dernier volume revient sur les avancées de l’Angleterre tout en proposant un bilan actualisé de son enquête (1890).
Le traumatisme de la défaite de 1871 et la crise économique qui touche la France depuis 1873 déplacent le besoin de revanche sur le terrain des arts industriels. L’hégémonie artistique et industrielle française chancelle, alors que l’Empire britannique et l’Empire allemand ne cessent de gagner en prestige et en parts de marché ; toutes les Expositions universelles depuis 1851, et plus particulièrement celles de Vienne en 1873 <ref>Vachon 1885, 18</ref> et de Paris en 1878 <ref>Vachon 1885, 7</ref><ref>Vachon 1899, 235-236</ref>, rendent visibles les progrès étrangers et le déclin économique et symbolique de la France<ref>Vachon, 1899, 5-9</ref>. Alerté, le ministre des Arts Antonin Proust  diligente, fin 1881, une enquête sur la situation des ouvriers dans les industries d’art en France<ref>Vachon, 1899, 2-3</ref><ref>Laurent 1993, 73-74</ref>, tandis qu’Edmond Turquet, sous-secrétaire d’État à l’instruction publique et aux Beaux-Arts, confie à Vachon six missions d’enquête sur la situation des arts industriels à travers l’Europe. Vachon inspecte scrupuleusement les formes d’organisation (institutions, associations, confréries, etc.), d’enseignement, de diffusion et de médiation (musées, ateliers, écoles) des arts industriels des différents pays. Chacun des cinq rapports d’enquête publiés par le ministère de l’Instruction est regroupé par aire géographique : le premier volume synthétise les voyages effectués en 1881 et 1885 en Autriche-Hongrie, Allemagne, Russie et Italie (1885) ; le second mène en Suisse et en Prusse rhénane (1886), le troisième en Belgique et en Hollande (1888), le quatrième en Europe du Nord (1888) ; le dernier volume revient sur les avancées de l’Angleterre tout en proposant un bilan actualisé de son enquête (1890).


Vachon ne se contente d’ailleurs pas de cette seule publication officielle. Dès 1882, il formule dans sa brochure ''Nos industries d’art en péril'' (Vachon 1882) ses convictions concernant la réforme des arts industriels en France, leur muséalisation et leur enseignement. [[Rudolf von Eitelberger]]  (historien de l’art, fondateur et directeur du [[Musée impérial autrichien d’art et d’industrie]] et réformateur de la [[Kunstgewerbeschule]]), que Vachon a rencontré à Vienne en 1881 (Vachon 1899, 230), s’en fait immédiatement l’écho dans un long compte rendu publié dans la ''Monatsschrift für Kunst und Gewerbe''<ref>Eitelberger 1882, 272-275</ref>. Les résultats des enquêtes trouvent ainsi un large écho dans la presse, étrangère comme française. Visiblement, les textes de Vachon modèlent la perception des arts industriels viennois en France (Planchut 1891, 628-644), et inversement. Décidé à faire connaître en France les enseignements de son enquête afin d’accélérer des réformes qui lui semblent trop timorées, Vachon effectue également une tournée de conférences auprès de chambres syndicales, de mairies, de députés, d’associations et d’écoles d’art françaises <ref>Vachon 1899, X</ref><ref>Planchut 1891, 633</ref>, dont on peut suivre la trace dans les pages du ''Courrier de l’Art''<ref>https://data.bnf.fr/32750326/courrier_de_l_art/</ref> ou du ''Temps''<ref>https://data.bnf.fr/34431794/le_temps__paris__1861_/</ref>, mais aussi dans les pages des ''Mittheilungen des k. u. k. österreichischen Museums für Kunst und Industrie''<ref>http://hauspublikationen.mak.at/viewer/toc/1355387758001/0/</ref><ref>Bucher 1886, 73-75</ref>. Enfin, il n’a de cesse de rééditer ses enquêtes afin de les réinscrire dans le débat public. En 1894, il fait paraître un résumé de ses enquêtes européennes <ref>Vachon, Saglio, 1894</ref> et, en 1899, après une nouvelle mission en France (1896-1897), il publie une étude comparée et actualisée de ses voyages, recentrée cette fois sur seulement quatre pays. L’Autriche entre alors dans le rang des « nations concurrentes les plus dangereuses<ref>Vachon 1899, IV</ref>» pour la France<ref>Vachon 1899, 225-232</ref>.
Vachon ne se contente d’ailleurs pas de cette seule publication officielle. Dès 1882, il formule dans sa brochure ''Nos industries d’art en péril'' (Vachon 1882) ses convictions concernant la réforme des arts industriels en France, leur muséalisation et leur enseignement. [[Rudolf von Eitelberger]]  (historien de l’art, fondateur et directeur du [[Musée impérial autrichien d’art et d’industrie]] et réformateur de la [[Kunstgewerbeschule]]), que Vachon a rencontré à Vienne en 1881<ref>Vachon 1899, 230</ref>, s’en fait immédiatement l’écho dans un long compte rendu publié dans la ''Monatsschrift für Kunst und Gewerbe''<ref>Eitelberger 1882, 272-275</ref>. Les résultats des enquêtes trouvent ainsi un large écho dans la presse, étrangère comme française. Visiblement, les textes de Vachon modèlent la perception des arts industriels viennois en France<ref>Planchut 1891, 628-644</ref>, et inversement. Décidé à faire connaître en France les enseignements de son enquête afin d’accélérer des réformes qui lui semblent trop timorées, Vachon effectue également une tournée de conférences auprès de chambres syndicales, de mairies, de députés, d’associations et d’écoles d’art françaises <ref>Vachon 1899, X</ref><ref>Planchut 1891, 633</ref>, dont on peut suivre la trace dans les pages du ''Courrier de l’Art''<ref>https://data.bnf.fr/32750326/courrier_de_l_art/</ref> ou du ''Temps''<ref>https://data.bnf.fr/34431794/le_temps__paris__1861_/</ref>, mais aussi dans les pages des ''Mittheilungen des k. u. k. österreichischen Museums für Kunst und Industrie''<ref>http://hauspublikationen.mak.at/viewer/toc/1355387758001/0/</ref><ref>Bucher 1886, 73-75</ref>. Enfin, il n’a de cesse de rééditer ses enquêtes afin de les réinscrire dans le débat public. En 1894, il fait paraître un résumé de ses enquêtes européennes <ref>Vachon, Saglio, 1894</ref> et, en 1899, après une nouvelle mission en France (1896-1897), il publie une étude comparée et actualisée de ses voyages, recentrée cette fois sur seulement quatre pays. L’Autriche entre alors dans le rang des « nations concurrentes les plus dangereuses<ref>Vachon 1899, IV</ref>» pour la France<ref>Vachon 1899, 225-232</ref>.





Version du 15 avril 2024 à 13:56

Le combat théorique et pratique de Marius Vachon (*1er septembre 1850 à Châtelus, † mars 1928 à Vauvillers) pour la réforme des industries d’art en France est une source précieuse pour l’étude de l’évolution des arts industriels, de leur enseignement, leur organisation et leur médiation dans l’Europe de l’après 1871. Dans ses missions d’enquêtes effectuées pour le ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, il rend compte de l’avancée des arts industriels à travers toute l’Europe, et plus particulièrement en Autriche-Hongrie.

Biographie

Historien de l’art, journaliste, rédacteur de La France[1] (1872–1885) et critique d’art auprès de la Gazette des Beaux-Arts[2], L’Art[3] ou La Nouvelle Revue[4], Marius Vachon est aussi chargé de mission auprès du ministère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts (1881–1897), co-fondateur en 1888 de la Société d’art et d’industrie de la Loire, commissaire d’exposition et, en 1889, conservateur du musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne. Son souci constant du rayonnement déclinant de la France sous-tend l’ensemble de ses recherches, qu’elles portent sur les artistes et l’architecture de la Renaissance ou sur les arts industriels. Sa réception ambiguë de l’art nouveau et ses ouvrages sur les destructions du patrimoine français dans L’Art pendant la guerre de 1870–1871 (Paris, 1878–1882) portent clairement l’empreinte de sa perspective nationaliste.

Le tropisme antigermanique est l’un des rouages de son effort militant pour le « redressement national » des arts industriels en France, comme en témoignent ses ouvrages de propagande culturelle publiés durant la Première Guerre mondiale : La guerre artistique avec l’Allemagne. L’organisation de la victoire (Paris : 1916) et La Préparation corporative à la guerre artistique et industrielle de demain avec l'Allemagne (Paris : 1917). L’Autriche et la Hongrie y sont perçues, ensemble et séparément, comme le laboratoire d’un « combat » nationaliste efficace[5][6], dont Vachon aimerait importer les recettes en France.

Antonin Proust

Le traumatisme de la défaite de 1871 et la crise économique qui touche la France depuis 1873 déplacent le besoin de revanche sur le terrain des arts industriels. L’hégémonie artistique et industrielle française chancelle, alors que l’Empire britannique et l’Empire allemand ne cessent de gagner en prestige et en parts de marché ; toutes les Expositions universelles depuis 1851, et plus particulièrement celles de Vienne en 1873 [7] et de Paris en 1878 [8][9], rendent visibles les progrès étrangers et le déclin économique et symbolique de la France[10]. Alerté, le ministre des Arts Antonin Proust diligente, fin 1881, une enquête sur la situation des ouvriers dans les industries d’art en France[11][12], tandis qu’Edmond Turquet, sous-secrétaire d’État à l’instruction publique et aux Beaux-Arts, confie à Vachon six missions d’enquête sur la situation des arts industriels à travers l’Europe. Vachon inspecte scrupuleusement les formes d’organisation (institutions, associations, confréries, etc.), d’enseignement, de diffusion et de médiation (musées, ateliers, écoles) des arts industriels des différents pays. Chacun des cinq rapports d’enquête publiés par le ministère de l’Instruction est regroupé par aire géographique : le premier volume synthétise les voyages effectués en 1881 et 1885 en Autriche-Hongrie, Allemagne, Russie et Italie (1885) ; le second mène en Suisse et en Prusse rhénane (1886), le troisième en Belgique et en Hollande (1888), le quatrième en Europe du Nord (1888) ; le dernier volume revient sur les avancées de l’Angleterre tout en proposant un bilan actualisé de son enquête (1890).

Vachon ne se contente d’ailleurs pas de cette seule publication officielle. Dès 1882, il formule dans sa brochure Nos industries d’art en péril (Vachon 1882) ses convictions concernant la réforme des arts industriels en France, leur muséalisation et leur enseignement. Rudolf von Eitelberger (historien de l’art, fondateur et directeur du Musée impérial autrichien d’art et d’industrie et réformateur de la Kunstgewerbeschule), que Vachon a rencontré à Vienne en 1881[13], s’en fait immédiatement l’écho dans un long compte rendu publié dans la Monatsschrift für Kunst und Gewerbe[14]. Les résultats des enquêtes trouvent ainsi un large écho dans la presse, étrangère comme française. Visiblement, les textes de Vachon modèlent la perception des arts industriels viennois en France[15], et inversement. Décidé à faire connaître en France les enseignements de son enquête afin d’accélérer des réformes qui lui semblent trop timorées, Vachon effectue également une tournée de conférences auprès de chambres syndicales, de mairies, de députés, d’associations et d’écoles d’art françaises [16][17], dont on peut suivre la trace dans les pages du Courrier de l’Art[18] ou du Temps[19], mais aussi dans les pages des Mittheilungen des k. u. k. österreichischen Museums für Kunst und Industrie[20][21]. Enfin, il n’a de cesse de rééditer ses enquêtes afin de les réinscrire dans le débat public. En 1894, il fait paraître un résumé de ses enquêtes européennes [22] et, en 1899, après une nouvelle mission en France (1896-1897), il publie une étude comparée et actualisée de ses voyages, recentrée cette fois sur seulement quatre pays. L’Autriche entre alors dans le rang des « nations concurrentes les plus dangereuses[23]» pour la France[24].


Dans son premier rapport officiel, Vachon traite en deux chapitres distincts l’Autriche[25] et la Hongrie [26]. Après une longue présentation du Musée oriental de Vienne et une synthèse chiffrée de l’évolution économique et sociologique des industries d’art, des associations et des institutions autrichiennes, Vachon présente les raisons du succès des réformes menées par Rudolf von Eitelberger et publie en annexe une traduction de son article sur la réforme de l’école des arts appliqués. Le succès tient selon Vachon à une synthèse faite de décentralisation et de libéralisme[27][28][29]. Une politique culturelle volontariste favorise les créations et productions nationales par un système de subvention. Au cœur de la réforme se situe le Musée impérial autrichien d’art et d’industrie[30], qui bénéficie de tous les moyens de propagande (expositions ambulantes, catalogues, revues) mis au profit de son école indépendante[31] et de la « rivalité » artistique et industrielle avec les autres nations, l’Empire allemand mais aussi la France[32]. Ce redressement national des arts industriels après la défaite de Sadowa est l’un des piliers de l’analyse que fait Vachon de l’exemple autrichien. De même, la réforme et la renaissance des arts industriels en Hongrie, que Vachon date de la section hongroise indépendante présentée à l’Exposition universelle de 1878, est pour lui le « corollaire du mouvement politique qui a amené la Hongrie au dualisme avec l’Autriche[33]».

La « renaissance nationale » qu’envisage Vachon à travers l’exemple de l’Autriche-Hongrie, et dont, fidèle à sa pensée conservatrice[34], il voit l’incarnation dans les monuments historicistes du Ring[35], s’inscrit dans un musée ouvert, lieu d’apprentissage et de partage des connaissances à travers des expositions, locales et internationales. Tout comme le Musée impérial autrichien d’art et d’industrie, le Musée oriental (1874-1903), dirigé alors par Arthur von Scala, impressionne Vachon par son organisation (soutiens impériaux et industriels), ses organes de médiation (société, revue, conférences, expositions ambulantes), ses liens étroits avec les acteurs de l’industrie et du commerce[36]. C’est ce modèle qu’il entend réaliser en 1889 en tant que conservateur du musée d’Art et d’Industrie de Saint-Étienne : il y organise une exposition pour mettre en valeur les deux industries locales, l’armurerie et la rubanerie[37][38] et engager un dialogue avec les industriels et manufactures stéphanoises. Cependant, le musée ne remplit pas ses espérances. Vachon, rapidement congédié, ne sera pas un Eitelberger français[39][40] et son combat se tournera dès lors contre les réformes jugées hésitantes du gouvernement et l’Union Centrale des Arts Décoratifs.

Si l’on excepte un article sur le rôle de la France et sur la politique de commémoration lors du bicentenaire du siège de Vienne en 1683[41], largement repris dans les bibliographies autrichiennes, Vachon ne traite guère de l’Autriche, de ses artistes et artisans : ses publications à l’occasion des Expositions universelles de 1873 et de 1878, ou son étude née de l’exposition parisienne de 1892 sur les arts de la femme[42], n’en parlent que de façon annexe, notamment dans les pages consacrées à Marie-Antoinette. Vachon reste toutefois une figure importante de la médiation culturelle entre la France et l’Autriche sur le terrain des arts décoratifs et de la muséologie. Porté par un élan paradoxal tout à fait représentatif de cette période de mondialisation, Vachon s’inscrit dans une démarche comparatiste conservatrice. Hostile à l’art « internationaliste » et « exotique » qui vient uniformiser les villes et les productions françaises[43], il défend pourtant le modèle autrichien du Musée oriental.

Références et liens externes

  1. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4745230z
  2. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343486585/date
  3. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb344224656/date
  4. https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34356973m/date
  5. Tibbe 2014, 136
  6. Laurent 1995, 71-72
  7. Vachon 1885, 18
  8. Vachon 1885, 7
  9. Vachon 1899, 235-236
  10. Vachon, 1899, 5-9
  11. Vachon, 1899, 2-3
  12. Laurent 1993, 73-74
  13. Vachon 1899, 230
  14. Eitelberger 1882, 272-275
  15. Planchut 1891, 628-644
  16. Vachon 1899, X
  17. Planchut 1891, 633
  18. https://data.bnf.fr/32750326/courrier_de_l_art/
  19. https://data.bnf.fr/34431794/le_temps__paris__1861_/
  20. http://hauspublikationen.mak.at/viewer/toc/1355387758001/0/
  21. Bucher 1886, 73-75
  22. Vachon, Saglio, 1894
  23. Vachon 1899, IV
  24. Vachon 1899, 225-232
  25. 1885, 18-25
  26. ibid., 5 et 26-45
  27. Vachon 1886, 127
  28. Vachon 1899, 283
  29. Besse 1993, 53
  30. Vachon 1885, 93-108
  31. Vachon 1885, 21
  32. Hagen 2018, 185-188
  33. Vachon 1885, 26
  34. Passini 2010
  35. Vachon 1886, 116
  36. Vachon 1885, 18-25
  37. Besse 1993
  38. Tibbe 2014, 143-144
  39. Besse 1993
  40. Laurent 1995
  41. Vachon 1883, 744-786
  42. Vachon 1893
  43. Vachon 1899, 76-77

Bibliographie

Littérature primaire

  • Bucher, Bruno : Frankreich und die kunstindustrielle Bewegung. In : Mittheilungen des k. u. k. österreichischen Museums für Kunst und Industrie, n° 274, 1886, p. 73-75.
  • Eitelberger, Rudolf von : Marius Vachon über die französische Kunstindustrie. In : Monatsschrift für Kunst und Gewerbe, volume XVII, 1882, p. 272-275.
  • Plauchut, Edmond : La rivalité des industries d’art en Europe. In : Revue des Deux Mondes, n° 105, 1891, p. 628-644.
  • Vachon, Marius : Nos industries d’art en péril. Un musée municipal d’études d’art industriel. Paris : L. Baschet 1882.
  • Vachon, Marius : Un deuxième centenaire. La France et l’Autriche au siège de Vienne en 1683, d'après des documents tirés des archives du ministère des Affaires étrangères. In : La Nouvelle Revue, volume XXIII, 1883, p. 744-786.
  • Vachon, Marius : Rapports à M. Edmond Turquet, sous-secrétaire d’État, sur les musées et les écoles d’art industriel et sur la situation des industries artistiques en Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie et Russie. Paris : A. Quantin 1885.
  • Vachon, Marius, La crise industrielle et artistique en France et en Europe, Paris : Librairie illustrée 1886.
  • Vachon, Marius et Saglio, Edmond : Résumé de rapports de missions sur les institutions d’enseignement industriel et artistique à l'étranger, adressé aux membres du congrès organisé par l’Union centrale des arts décoratifs. EuropeParis : May et Motteroz 1894.
  • Vachon, Marius : Pour la défense de nos industries d'art, l’instruction artistique des ouvriers en France, en Angleterre, en Allemagne et en Autriche. Paris : A. Lahure 1899.

Littérature secondaire

  • Arlaud, Sylvie : Das Österreichische Museum für Kunst und Industrie im internationalen Vergleich. Einblicke in den französischen Rezeptionsvorgang der österreichischen Kunst und Kunstgeschichte. In : Sigurd Paul Scheichl et Karl Zieger (dir.) : Österreichisch-französische Kulturbeziehungen 1867-1938, Innsbruck: innsbruck university press 2012, p. 111-124.
  • Besse, Nadine : Construire l'art, construire les mœurs. La fonction du musée d'art et d'industrie selon Marius Vachon. In : Michaud Stéphane (dir.) : L’Édification. Morales et cultures au XIXe siècle. Paris : éditions Créaphis 1993, p. 51-58.
  • Hagen, Timo, Rudolf von Eitelberger – Architekturkritik zwischen politischer Positionierung und historistischem Normativismus. In : Eva Kernbauer et/al. : Rudolf Eitelberger von Edelberg. Netzwerker der Kunstwelt, Wien : Böhlau 2019, 175-206.
  • Laurent, Stéphane : Marius Vachon. Un militant pour les “industries d'art”. In : Histoire de l’art, n° 29/30, 1995, p. 71-78.
  • Passini, Michela : Marius Vachon : In : Philippe Sénéchal et Claire Barbillon (dir.) : Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale : https://www.inha.fr/fr/ressources/publications/publications-numeriques/dictionnaire-critique-des-historiens-de-l-art/vachon-marius.html (page consultée le 13 novembre 2023).
  • Tibbe, Lieske : Admiration and Fear. The Reports of Marius Vachon on Museums of Industrial Arts in Europe. In : Bénédicte Savoy et Andréa Meyer (dir.) : The Museum Is Open: Towards a Transnational History of Museums 1750-1940, Berlin : De Gruyter 2014, p. 131-146.


Auteur

Sylvie Arlaud

Mise en ligne : 26/02/2024

Dernière modification : 27/02/2024